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[ Nom: Curreford [ Prénom: Aline [ Surnom: - [ Âge: Programmée pour avoir 13 ans [ Nationalité: Anglaise
[ Clan: Résineuse [ Pouvoir, plant, animal: Destruction matérielle [ Statut: Elève [ Étude ou cours donné: Comédie, option comédie-ballet [ Régime alimentaire: - [ Allergie: - [ Rapport avec Emonalis: Elle n'a plus ou aller. Emonalis lui évite la casse, même si elle aurait préféré cette alternative. |
{ Histoire }
Matt McGweek
Matt était vieux. Matt était renommé. Matt était triste.
Matt sombrait dans la déprime. Matt était seul. Matt une fois un modèle finit, s’attelle tout de suite à un autre. Matt se noie dans son travail, il lui permet d’oublier la mort de sa petite famille. Matt vit humblement, il reverse presque tout son salaire à des orphelinats.
Matt fabriquait de très bons pantins à tout faire aux fortunés. Matt faisait de très belles poupées à des petites filles riches. Matt devenait aussi insensible et froid que la matière de ses créations.
Quand on regarde Matt travailler, on le voit ailleurs mais tout de même concentré. Quand on regarde Matt travailler, on le voit soupirer mais tout de même continuer.
Mais un jour, vint Aline. Une commande qui patientait déjà depuis six mois, le temps aux clients de rassembler l’argent nécessaire. Une famille de classe moyenne qui voulaient une petite fille. Matt se souvint de la sienne et fit Aline à son image. Douce, gentille, rêveuse. Gracieuse, belle mais innocente.
Le vieil homme avait déjà préparé sa chevelure brune, brillante, lisse; ses vêtements simples cousus dans de la dentelle et de la soie; ses membres de porcelaine, aussi fins que gracieux.
Lorsqu'il reçu la lettre de ses clients, Matt était déjà prêt. Il passa une nuit blanche à se remémorer son passé, prêt à faire une fois pour tout son deuil, en faisant Aline/Julia.
Julia. Morte dans l'incendie. Julia. Morte avec sa mère. Julia. Laissant seul son père.
Matt vint l’apporter lui-même. Il fit en sorte qu’elle ne se réveille qu’une fois partit. Il l’avait déjà perdu une fois, il était temps de tourner la page.
Matt était vieux. Matt était renommé. Matt était triste.
Oto et Elisabeth Curreford
Oto rencontra sa future femme à l’hôpital. C’est lui qui lui fit son diagnostic, lui qui la consola, lui qui voulut la protéger à tout prix.
Elisabeth rencontra son futur mari à l’hôpital. C’est lui qui lui dit qu’elle ne pourrait jamais être mère, lui qui la prit dans ses bras, elle qui voulut y rester.
Ils s’installèrent dans une petite maison à Londres. Ils s’aimèrent. Ils pleurèrent. Mais ils restèrent ensemble, unit par cette force commune.
Oto rentra un soir avec une petite carte de visite. Elisabeth esseya de le dissuader, Oto lui promit d’y arriver. Le soir même sa femme écrivit entre quelques larmes au fabriquant.
Oto rentra un soir avec une petite enveloppe. Elisabeth tomba dans le coma, Oto la réanima. Le lendemain même, sa femme écrivit entre quelques mouchoirs au fabriquant.
Une semaine plus tard, une boite en bois arriva au seuil des Curreford. Le fabriquant, caché par sa petite taille, la poussait derrière. Elisabeth, Oto et le fabriquant allongèrent le coffre au sol, l’ouvrirent et la contemplèrent. Leur fille était là. Le vieil homme ajouta la touche finale, son animation. Après quelques mots, la voix rauque, Matt repartit comme il était venu.
Oto allongea sa fille dans son lit, dans ce qui serait sa chambre. Elisabeth la borda, lui déposa un baiser sur le front.
Et elle se réveilla.
Aline Curreford
Depuis son premier réveil Aline fut choyée par ses parents. Rêveuse et douce, elle voyait quelques fois sa mère pleurer de joie en la voyant. Gracieuse et belle, elle voyait quelques fois son père jeter des regards furtifs sur sa porcelaine intacte.
Aline n’avait pas à étudier, avait déjà tout d’implanté. Elle s’intéressait à ce qu’elle ne pouvait pas connaitre d’avance.
Aline était rêveuse, elle n’avait qu’à inventer. Elle profitait de la nuit pour silencieusement, se déplacer en mouvements gracieux dans sa chambre. Sa mère remarqua des traces sur le parquet. Son père la vit danser.
Aline était appliquée. Elle doubla rapidement les autres de son cours. Aline était brillante. Elle fit plusieurs ballets.
Ses parents constataient avec joie que leur fille était passionnée. Toujours à parler de ballets et de concours auxquels participer.
Ses parents constataient avec joie que leur fille était plus qu’une poupée. Toujours à affiner son caractère en fonction de la danse, l’esprit de compétition.
Emonalis
Un petit tas de porcelaine se tenait dans un coin, entre les décombres. Ce petit tas de porcelaine se prenait la tête dans les mains et se recroquevillait autant que ses articulations le pouvaient. Il repensait furtivement à cette fille, au concours, aux moqueries, aux disputes. Il revoyait clairement les vases exploser un à un, les murs s’écrouler tels des dominos. Ses parents se décomposer.
Un petit tas de porcelaine hurla dans la nuit.
Les journaux relayèrent le désastre : un couple mort lors de l’effondrement de leur maison, laissant leur poupée, danseuse étoile, seule et démunie. Les corps non retrouvés et les policiers la trouvant à moitié folle.
Un orphelinat se porta garant de la poupée. Ils la prirent avec eux et « L’affaire Curreford » fut vite étouffée. Mister Mac Gweek donna via l’orphelinat une somme importante à Miss Curreford.
Et Miss Curreford, comme un patin abîmé, se fit emmener de force dans cet orphelinat sans aucune réaction, aucune émotion.
Et Miss Curreford, comme un disque rayé, se fit repasser douloureusement cet incident, hurlant intérieurement, sans aucune larme.
{ Physique }
Gracieuse, Aline est fine et élancée. Créée pour avoir 13 ans, elle mesure 1 mètre 55. Elle a de longues jambes et la taille fine. Ses bras fins font des mouvements amples mais harmonieux, qu'elle danse ou non. Son buste est fin et joliment sculpté, avec une faible poitrine.
Losqu'elle danse, elle donne l'impression de frôler le sol, de s'envoler et de rêver. Lorsqu'elle danse, elle donne l'impression d’être fragile, d'avoir de l'assurance et de s'épanouir.
Belle, Aline a un visage pur. Créée pour avoir 13 ans, elle a comme des airs d'enfant. Elle a de grands yeux gris-verts et quand elle ferme ses paupières, on dirait qu'elle savoure des instants de bonheur. Ses paumettes ne sont pas prononcées mais on les devine lorsque la porcelaine reflète la lumière. Son nez fin et droit est toujours en avant lorsqu'elle danse, pendant que sa bouche s'entre-ouvre dans un petit sourire timide au rythme de la musique. Sa grande frange s’arrête au dessus des sourcil, ce qui encadre à merveille son visage de poupée. Ses cheveux étaient longs, mais suite à la danse, ils sont courts et arrangé de façon à ce qu'aucune mèche ne lui tombe dans le visage.
Lorsqu'elle pense, elle donne l'impression d'être ailleurs, de s'envoler et de rêver. Lorsqu'elle pense, elle donne l'impression d'être fragile, mais d'être incassable à la fois.
Aline parait parfaite quoi qu'elle mette. Un haillon ou un tutu, une robe ou un uniforme. Elle ne s'en préoccupe pas vraiment, tout ce qu'elle veut, c'est se faire accepter des autres.
Quand Aline marche, c'est d'un pas pondéré, comme si mettre un pied devant l'autre devait respecter une harmonie qu'elle seule connait. Des fois, elle fredonne une musique d'un de ses ballet et fait quelques pointes, discrètement.
Aline dégage une certaine aura, une aura qui vous parait familière mais monstrueuse à la fois. Douce mais dangereuse. Telle est Aline.
{ Caractère }
Créée pour avoir 13 ans, Aline presque encore un caractère d'enfant. Elle est douce, gentille et posée. Rêveuse, imaginative et docile.
Depuis l'incident, elle vit dans sa bulle. Depuis l'incident elle cherche le contact des autres. Sa personnalité, meme programmée, a changé du tout au tout après cette nuit là. Aline a même inventé un mot pour ça, le désulinage. L'âge de la désillusion.
Elle ressasse sans-cesse cet incident et les moments heureux qu'elle a passé avec ses parents. Pour elle, son pouvoir est détestable, elle se déteste elle-même. Elle ne veut pas rester seule, elle ne veut plus. Elle veut juste paraître normale, même si elle-même ne se considère pas comme telle.
Elle ne cherchera jamais à blesser les gens, verbalement ou par ses pouvoirs. Elle est cultivée, mais encore très timide.
Autrefois fière, espiègle, riante et ouverte, Aline est presque devenue une coquille vide après le désulinage. Elle se refait peu à peu. Ses programmes s'adaptent. Même si sa personnalité a changé du tout au tout, elle restera toujours infantile; mais à présent elle a acquis une incroyable maturité. Elle ne comprend pas les autres Résineux qui pour la plupart son narcissiques, hautains et vaniteux.
Aline est comme torturée de l'intérieur. Toujours à se demander pourquoi les gens s'écartent ? Pourquoi ils chuchotent ? Pourquoi elle est pointée du doigt ? Pourquoi tout les clans, meme celui Animal connu pour avoir des membres ouverts, la rejettent ? Pourquoi ceux qui sont comme elle la rejettent ?Quand vous la voyez, son air de poupée ne vous montrera pas tout ces tumultes. Elle non plus ne vous le montrera pas. Elle ne veut pas de la compassion mais juste de l'amitié.
De l'amitié.
Rapport avec les clans ; Elle n'évite pas une personne parce qu’elle n'est pas de son Clan. Elle est prête à n'importe quel échange, des mots, des paroles échangées avec quelqu'un la font sourire et illuminent sa journée. Elle est prête à ce que quelqu'un ne s'écarte pas de son chemin pour lui parler, sourire.
Implication ; Aline n'a jamais réellement suivit de cours, à part ceux de danse qu'elle a bien vite fini. Elle est réfléchie et sérieuse et toujours prompte à acquérir de nouvelles connaissances, même si elle a déjà la "science infuse".
Plat préféré ; Aline n'a pas souhaité vouloir s’intégrer à tout prix et manger, car elle n'en a pas besoin.
Une fois elle a goûté de la chantilly. Elle a bien aimé la texture.
~ Comment avez-vous connu Emonalis ? ; J'ai surfé sur le web. Nan mais vraiment. J'ai la souris heureuse.
~ Autre ; Aline m'a tout de suite attirée. Je me suis renseignée sur les règles et après avoir bien compris le fonctionnement du forum, j'ai fait le grand saut.